Nicolas Bourriaud invite des artistes du monde entier à s'interroger sur la contemporanéité du concept romantique du sublime, à l'heure de l'anthropocène.

La prise de conscience du changement climatique a modifié notre relation collective à la terre à bien des égards, mais elle a également eu un impact sur le regard humain. Dans ce contexte, la notion romantique de sublime a pris un nouveau tournant : fondé sur la relation entre l'homme et la nature, défini comme un sentiment de "délice associé à la terreur" et par le contraste entre l'immensité et l'individu, le sublime est la notion esthétique qui correspond à l'anthropocène.

L'écrivain et commissaire d'exposition français Nicolas Bourriaud invite des artistes du monde entier à s'interroger sur la contemporanéité de ce concept à travers trois chapitres qui se déroulent en trois actes de l'exposition : 1. Intercessions (Chaque exposition est une forêt). 2. Charles Darwin et les récifs coralliens. 3. La mort tragique de l'île de Nauru.