L'architecture elle-même et autres effets de la postmodernisation
L'architecture elle-même et autres effets de la postmodernisation
Avant que le postmodernisme architectural fût ainsi désigné, le processus de postmodernisation de cette discipline avait déjà commencé à engager le travail architectural dans la logique de plus en plus axée sur l’information, qui caractérise la fin du XXe siècle. Bien que radicaux, les effets de ce processus ont cependant été longtemps exclus des histoires prédominantes du postmodernisme, celles-ci continuant de véhiculer des notions de génie individuel et créatif, d’autonomie architecturale et de généalogies stylistiques.
Architecture Itself and Other Postmodernization Effects place les dispositifs matériels – tels que les pastilles Pantone, les formulaires de candidature à des subventions de recherche, le procédé de photocopie Xerox et la photographie de voyage – à l’avant-plan d’un contre-récit qui redéfinit ces procédures informatiques comme étant non seulement éminemment architecturales, mais également les principaux catalyseurs d’une agrégation lâche de styles autrefois dénotée sous le terme de postmodernisme.
Auteur : Sylvia Lavin
Avec des contributions de Camila Reyes Alé, Giulia Amoresano, Phillip R. Denny, Oliver Elser, Sebastiano Fabbrini, Kim Förster, Margo Handwerker, Martin Hartung, Sarah Hearne, Maura Lucking, Ivan L. Munuera, Bart-Jan Polman, Anna Renken, Vajdon Sohaili, ainsi que Laurent Stalder et Samuel Korn
Photographie des objets mis en scène : Elise Windsor
Graphisme : Studio Anna Haas
En anglais
Co-édité avec Spector Books
Broché, 316 pages
Exposition associée : L'architecture en soi et autres mythes postmodernistes